Biographie de Charles Baudelaire
Charles
Baudelaire est né le 9 avril 1821 à Paris. A l'approche de ses six ans (le 10
février 1827) son père, François Baudelaire, décède. Sa mère se remariera un an
plus tard avec le général Aupick, ce que Baudelaire aura beaucoup de mal à
accepter. Durant son adolescence il fréquente le collège Royal à Lyon, et le
lycée Louis le Grand à Paris. En 1837 et 1838 il obtient les prix de vers
latins et de discours français au concours général et se découvre une passion
pour la poésie romantique. Il obtient également son baccalauréat l'année
suivante et a la chance de fréquenter des artistes tels que Balzac, Nerval, et
Victor Hugo. De 1841 à 1842 il vit pendant quelques mois à l'île de la Réunion,
ce qui lui donne l'inspiration pour écrire quelques poèmes. En 1842 il commence
à entretenir une liaison avec Jeanne Duval (femme qui inspirera beaucoup de ses
poèmes), qui s'achèvera en 1856. En 1845 Baudelaire fait une tentative de
suicide due au fait qu'il ait été mis sous tutelle financière par sa mère.
Pendant sa liaison avec Jeanne Duval il fait la rencontre de Marie Daubrun (en
1848), qui est comédienne. La même année il soutient la révolution
républicaine. Il se découvre une passion pour le célèbre Allan Edgar Poe, dont
il traduira certaines œuvres. C'est à partir de 1851 qu'il commence à beaucoup
écrire et à publier de nombreux poèmes en revue. Un an plus tard il fait la
rencontre de Mme Sabatier, et Marie Daubrun devient sa maîtresse. En 1857, le
général Aupick meurt et Baudelaire publie l'une de ses œuvres les plus connues
: « Les Fleurs du Mal ». Malheureusement, suite à cela, lui et son éditeur sont
condamnés et six poèmes du recueil doivent être supprimés. Baudelaire obtient
le soutien de Victor Hugo, de Sainte-Beuve et de plusieurs autres personnes
encore. Plus tard, il s'inspire d'Aloysius Bertrand et se met à écrire des
poèmes en prose. En février 1861 il publie la deuxième édition des « Fleurs du
Mal ». Six ans après, le 31 août 1867, Charles Baudelaire décède à l'âge de 46
ans, et l'année suivante la troisième édition posthume des « Fleurs du Mal »
est publiée.